Les « fausses » idées sur l’art-thérapie :
L’ Art-thérapie, c’est quoi ?
Comme il existe plusieurs arts, on parle aujourd’hui des Art-thérapies. Ce sont des accompagnements thérapeutiques du champ de la santé mentale : « Les art-thérapies sont des pratiques de soin fondée sur l’utilisation thérapeutique du processus de création artistique » Syndicat Français des Art-Thérapeutes
Le suivi est un moment à soi, pour transformer son regard sur ses fragilités et ce qu’elles font traverser.
Par le processus de création, chaque séance aide à exprimer les émotions ressenties et vécues, et à raconter ses maux autrement.
Ce sont des séances de thérapies complémentaires à la psychothérapie. Ce ne sont ni des cours, ni des ateliers artistiques, ni des animations socio-culturelles, même si le matériel utilisé peut être le même.
Pour qui ?
L’art-thérapie s’adresse à tous.
Que l’on soit en capacité de marcher, en fauteuil, ou alité.
Que l’on ait la parole, l’ouïe, la vue, beaucoup ou peu de mots, ou seulement des silences.
Que l’on soit en forme ou très fatigué, même le jour de la séance.
Bon à savoir :
La Première Rencontre
Chaque art-thérapeute vous présentera son approche de l’art-thérapie, sa pratique, son cadre de travail, ses tarifs.
Le thérapeute répondra à vos besoins en fonction de ses compétences thérapeutiques et vous dira s’il est en mesure de vous accompagner.
Mieux vaut un guide confiant et honnête de ses outils, que de se retrouver à deux en haut d’une montagne avec des palmes !
La première rencontre est importante afin de définir ensemble le travail à mener. C’est le moment pour vous de décider si vous souhaitez vous engager ensemble dans un suivi. Parfois le thérapeute, ne s’engagera pas, ne vous vexez pas, c’est pour votre bien !
Sentez-vous à l’aise, vous n’êtes obligés de rien !
Si vous ne souhaitez pas vous engager, soyez transparent avec vous-même, et parlez-en avec le thérapeute : Il vous recommandera à un autre collègue ou vous orientera vers une structure en mesure de vous soutenir dans vos recherches.
La clôture du suivi
C’est vous le chef d’orchestre !
Un suivi est un engagement réciproque avec votre thérapeute, mais sans date de fin. Il est possible d’arrêter quand vous sentez que vous avez atteint le bout du chemin que vous souhaitiez emprunter.
La clôture fait partie du travail de séparation. C’est un moment important.
Le thérapeute vous proposera une ou plusieurs séances particulières. Chaque thérapeute a son propre cadre !
Il y a plein de bonnes raisons pour arrêter un suivi !
Si le thérapeute, estime que le travail n’est pas complètement achevé, il vous le dira en bienveillance, il partagera ses observations qui peuvent vous aider à avancer, mais vous seul restez responsable de votre décision.
Dans certaines situations, notamment dans le cadre d’un parcours de soins ou d’une situation de tutelle, le thérapeute avec les équipes soignantes peuvent fixer une période de travail thérapeutique. Une date de fin est parfois définie. Cependant la décision de clôre (ou de poursuivre) revient toujours au patient, par la parole ou par sa manifestation vis-à-vis de l’arrêt. Son consentement doit toujours être recueilli.
Le suivi est un moment à soi, pour transformer son regard sur ses fragilités et ce qu’elles font traverser :
- Les troubles psychiques liés à une maladie chronique ou longue, psychiatrique, neuro-évolutive, une douleur chronique, un mal-être intérieur, les phobies, la dépression…,
- Les étapes transformatrice d’une vie : l’enfance, l’adolescence, l’entrée dans l’âge adulte, la sexualité, les questionnements sur le genre, le couple, la procréation, l’accouchement, la parentalité, les étapes adulte, la retraite, l’accompagnement d’un proche âgée, l’accompagnement à la fin de vie …,
- Les situations de vulnérabilité sociale : un handicap, le vécu de la scolarité ou au travail, les formes de précarité, les inégalités et discriminations, les situations de migration, l’enfermement en milieu carcéral…
Par la création, chaque séance aide à exprimer les émotions ressenties et vécues, et à raconter ses maux autrement.